lundi 12 avril 2010

La Sagesse de Dieu


Ephésiens
3:1 à 12



Introduction

Il y quelque temps, j'étais à la gare St Lazare. J'attendais un ami et regardais les trains. Sur le quai de la gare, on voit le va-et-vient des trains et on comprend un peu de ce qui se passe. Mais si on a la chance d'être invité dans le poste d'aiguillage on voit un énorme écran d'ordinateur où figure l'ensemble des voies qui s'étendent sur plusieurs kilomètres tout autour de la gare. On y voit des lumières en mouvement ou immobiles permettant aux aiguilleurs de savoir à chaque moment où se trouve chaque train. On comprend pourquoi un train a reçu le signal de s'arrêter, pourquoi un autre a été dévié de sa route habituelle, pourquoi un autre a été placé sur une voie de garage ou encore pourquoi un autre est en retard. La cause et les raisons deviennent évidentes, à partir du moment où on a une vue d'ensemble.
Dans Eph. 3:1 à 12 (et aussi en Romains 11 - dont je vous recommande la lecture) Paul nous parle de la sagesse de Dieu. Il nous dit que nous voyons sa sagesse dans la façon dont il gère son monde et ses créatures. Et il y a 2 façons de regarder sa gestion du monde. Soit du quai de la gare, soit du poste d'aiguillage.

1. Sur le quai de la gare
Si nous regardons sa gestion du monde (comme nous la découvrons dans la bible) du quai de la gare, cela ressemble à une série d'échecs, suivies d'un coup de théâtre extraordinaire.
Il commence par créer des anges pour le servir, dont le chef Lucifer & 1/3 se rebellent & devient ses ennemis. Cela ressemble à un échec. Dieu les laisse vivre et continue en créant l'homme, le 1er couple se rebelle & passe au camp opposé. Cela ressemble à un échec. Le premier enfant né sur terre devient un meurtrier ! Seulement quelques générations plus tard, Dieu est "obligé" de réduire le nombre d'années de vie de l'homme à 120 ans et ainsi de limiter les dégâts qu'il peut faire à cause de son péché. Quelques générations plus tard et Dieu efface tous les hommes (sauf 8) de la surface de la terre dans un déluge mondial à cause de son péché. Cela ressemble à un échec. Seulement quelques générations plus tard et nous voyons la construction de la tour de Babel où Dieu divise les peuples en les confondant par leur langage à cause de la méchanceté de leur coeur.
Suite à ces séries d'échecs, Dieu semble changer de stratégie dans sa gestion du monde et choisit un peuple; avec un plus petit nombre peut-être aurait-il de meilleurs résultats, et il fait une alliance avec eux et leur donne sa loi. Il leur montre ce qu'il attend de leur part, après tout c'était peut-être de l'ignorance dans le passé. Son peuple ne respecte pas cette alliance et se détourne de sa loi et devient une peuple idolâtre, quand il leur envoie des prophètes pour leur communiquer un message, ils les tuent. Ceux qui semblaient rester fidèles cherchent à se justifier en rajoutant des centaines de traditions inutiles, voire impies à sa loi. Alors, il envoie les deux camps en captivité et s'ensuit une période de silence de 400 ans pendant laquelle il n'envoie plus de prophètes pour communiquer avec son peuple. A ce moment-là il semble avoir perdu le contrôle, il est peut-être découragé. Peut-être même a-t-il abandonné son plan originel ? Satan semble triompher, en tout cas le péché règne. Cela ressemble à un énorme échec.
Ensuite Dieu semble changer de nouveau de tactique et réussit à fonder son église par la mort de son propre Fils.
C'est donc une série d'échecs, suivies d'un coup de théâtre extraordinaire. Si nous regardons la façon dont Dieu gère le monde du quai de la gare, il est difficile de parler de la sagesse infinie de Dieu. Certes, il semble s'être sorti brillamment d'une situation très délicate, mais logiquement quelqu'un d'infiniment sage ne se trouverait déjà pas dans cette situation ! Alors, soit Dieu n'est pas sage, soit notre point de vue nous amène à tirer de mauvaises conclusions. Sur le quai de la gare on ne comprend pas tout.

2. Dans le poste d'aiguillage
Alors regardons sa gestion du monde du poste d'aiguillage (c'est-à-dire à travers ce passage). Ici nous ne voyons pas une série d'échecs, suivies d'un coup de théâtre extraordinaire, mais la sagesse infiniment variée de Dieu (V 10). Et cette sagesse infinie est manifestée par : (i) Un mystère dévoilé. (ii) Un plan éternel. (iii) Un objectif atteint.


A. Un mystère dévoilé
Dans ce passage Paul parle d'un mystère (verset 3, 4, 6 & 9). Paul nous dit que le but de son ministère, son apostolat, c'est de révéler ce mystère. Et il nous dit plusieurs choses sur ce mystère : (i) C'est un mystère de Christ. Jésus est central dans ce mystère. (ii) C'est un mystère que Dieu a caché aux générations passées de l'Ancien Testament, mais qu'il révèle maintenant avec la naissance de l'église. (iii) Ce mystère fait connaître la sagesse de Dieu aux êtres célestes. C'est-à-dire qu'il présente les anges ici comme des spectateurs privilégies de l'histoire de l'humanité (d'Adam jusqu'à la naissance de l'église) et il affirme qu'en observant la naissance de l'église, les anges se sont rendus compte à ce moment-là ce qu'est la sagesse infiniment variée de Dieu. Si nous comprenons donc ce mystère nous aurons aussi une aperçue de ce qu'est la sagesse de Dieu. Voilà l'enjeu ! Elucider ce mystère, c'est découvrir la sagesse de Dieu ! Alors essayons de le faire !
Paul nous explique ce mystère au verset 6 : Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile. Quand nous lisons ce verset, il ne nous parle pas tant que ça. Le mystère reste assez mystérieux ! Pour comprendre ce mystère pleinement, il est utile de nous positionner avant la naissance de l'église, dans l'Ancien Testament et de nous poser cette question : dans l'Ancien Testament comment étaient-ils sauvés ? Quelle était la manière dont les gens de l'Ancien Testament obtenaient le salut ? Est-ce que c'est en observant la loi ? Non ! C'est par la foi. La bible est claire. Le juste vivra par la foi (Habacuc 2:4). C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn (Héb. 11 : 4) ou encore : Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice (Rom. 4:3). C'est donc la première chose à noter pour élucider ce mystère : dans l'Ancien Testament le salut était par la foi.

Posons-nous une autre question : la foi en qui ? La foi en la promesse de Dieu, et la foi en la promesse de Dieu c'est la foi en Jésus-Christ, le Messie ("Christ" en grec) promis par Dieu. Comme le dit Paul : c'est la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile. Que ce soit avant ou après, dans l'Ancien Testament ou le Nouveau Testament, le salut est par la foi. Que ce soit avant ou après, dans l'Ancien Testament ou le Nouveau Testament, le salut est par la foi en Jésus-Christ le Messie, promis aux Juifs, révélé à nous. Ils croyaient en la promesse à venir, nous croyons en la promesse tenue. La promesse est la même et cette promesse est : si tu crois, tu seras sauvé.
Prenons un exemple : un jour un enfant à l'école appelle sa maman, parce qu'il doit rentrer chez lui, mais n'a pas sa clef. Sa maman le rassure en disant que la voisine lui donnera la clef. "C'est sûr maman ? Elle me donnera la clef de la maison ?" "Oui, ne t'inquiète pas, elle te donnera la clef de la maison". Il y croit, c'est sa maman. Il a confiance en sa maman et donc confiance que la voisine donnera la clef et que la clef ouvrira la porte de sa maison. Alors, il y va. A cet instant précis cela ressemble à la promesse de l'Ancien Testament. Ils ont cru la promesse que le Messie viendrait et qu'il leur sauverait de leurs péchés. Lorsqu'il arrive chez la voisine elle lui donne la clef, comme promis. Il va maintenant vers sa maison confiant que la clef va ouvrir la porte. A cet instant précis cela ressemble à la promesse du Nouveau Testament. Il croit que la clef va accomplir ce pour quoi elle a été promise. Nous croyons que Jésus nous donne la vie éternelle. C'est donc la deuxième chose à noter pour élucider ce mystère : Jésus sauve dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament.

Posons-nous une dernière question pour comprendre ce mystère. Si l'homme dans l'Ancien Testament est sauvé par la foi, à quoi sert la loi de Dieu ? Pourquoi Dieu a-t-il donné les 10 commandements, s'il sauve ceux qui croient ? La loi a été donnée pour nous pousser vers la foi. La loi révèle notre péché et souligne notre impuissance à accomplir la loi de Dieu. Loin d'être un moyen de justifier et de sauver l'homme, la loi condamne l'homme et l'oblige à chercher son salut dans la bonté et la grâce de Dieu, (comme nous le verrons plus tard).

Quelle est donc la conclusion de tout ceci ? Si nous sommes tous sauvés par la foi et la foi en le même Sauveur, alors nous sommes un seul et même peuple. Oui, le peuple de l'Ancien Testament et l'église est le même. C'est cela le mystère que révèle l'apparition de l'église. Ce ne sont pas deux peuples : les Juifs et l'église, les premiers sauvés par la loi et nous sauvés par la grâce, ce ne sont pas 2 moyens différents de salut, mais un seul Sauveur. Le véritable Israël, c'est les croyants. C'est dans ce sens que nous sommes les vrais descendants d'Abraham, alors que ceux qui se réclament d'Abraham (les Juifs) ne sont pas ses descendants, puisqu'ils ne reconnaissent pas Celui en qui Abraham a cru. l'Israël de Dieu dit Paul, c'est l'église (Gal. 6:16).
Prenons l'exemple de deux oliviers, l'un cultivé et l'autre sauvage. Imaginons que l'on retranche des branches de l'olivier cultivé pour pouvoir y greffer des branches de l'olivier sauvage. Les branches retranchées représentent la nation d'Israël. Les branches sauvages greffées représentent nous, les païens. Nous, les branches de l'olivier sauvage, avons été greffés par Dieu sur son olivier. Nous qui n'étions pas un peuple, sommes devenus un peuple en Christ par la foi, alors que ceux qui ont cherché à se justifier par la loi ont été écartés. L'endurcissement des Juifs à l'égard de l'évangile était pour nous une porte ouverte à la miséricorde de Dieu. Ainsi, nous qui n'avions rien demandé bénéficions des promesses qui ont été faites à eux et non pas à nous. Nous sommes non pas 2 oliviers et 2 peuples, mais un seul olivier, un peuple unique. Les croyants de l'Ancien Testament et ceux du Nouveau Testament forment le même peuple. Et c'est ce mystère que Paul révèle dans verset 6, ce mystère, c'est que les païens (vous et moi) sont cohéritiers (avec les croyants de l'Ancien Testament) et formant un même corps avec les croyants de l'Ancien Testament, à savoir le corps de Christ, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile. C'est un mystère dévoilé qui nous montre la sagesse de Dieu.

B. Un plan éternel
Ce mystère n'est pas un coup de théâtre de dernière minute, mais la sagesse de Dieu dans toute sa splendeur. Ce n'est pas un changement de stratégie de la part de Dieu dans une situation inextricable, mais c'est son plan éternel. Au verset 11, Paul nous dit que tout cela est selon le dessein éternel qu'il a mis à exécution par Jésus-Christ notre Seigneur. C'est comme cela qu'il l'a voulu; la chute de l'homme, le déluge, la tour de Babel, la loi et l'endurcissement progressif d'Israël. C'était son plan depuis l'éternité. Ce que nous lisons dans l'Ancien Testament n'est donc pas une série d'échecs, mais un rapport détaillé sur la sagesse infiniment variée de Dieu. Si ce n'est pas comme cela que nous voyons les choses, c'est que nous sommes encore sur le quai de gare, nous regardons avec les yeux humains, mais si nous montons dans le poste d'aiguillage, si nous lisons ces passages, si nous prenons des ailes spirituelles et nous montons dans les airs, alors nous verrons ici la profondeur de la sagesse de Dieu & la profondeur de la science de Dieu.
C'était son plan depuis toute éternité. J'ai entendu une illustration très superficielle mais très parlante pour évoquer la sagesse de Dieu ici : c'est comme si Dieu jouait au poker avec le diable. La partie c'est la gestion du monde. Il bluffe et garde sa main secrète tout au long de l'histoire de l'humanité, puis quand le diable pense qu'il va gagner, qu'il va remporter la partie, Dieu abat ses cartes et remporte le jeu. Mais la réalité est encore plus impressionnante que cela, car quand la bible parle de mystère ce n'est pas synonyme de "secret". Dieu ne gardait pas sa main secrète, comme s'il avait peur qu'on voit ce qu'il était en train de faire. Au contraire, son oeuvre avec l'humanité était là, à la vue de tous, elle se déroulait devant tous les êtres célestes et terrestres, sauf que sa sagesse est si grande que personne (même pas les anges les plus intelligents) n'a compris ce qu'il faisait. Récemment nous avons reçu des frères japonais dans l'église. Ils ont écrit des choses devant nous, nous les observions, mais ne comprenions pas le sens des caractères. C'était un mystère pour nous. Visible, mais incompréhensible. L'histoire des hommes se déroulait devant les hommes et les anges, mais pas un seul n'a compris le plan parfait de Dieu. C'était caché à tous dans le sens où c'était incompréhensible pour tous, car les voies de Dieu sont incompréhensibles !
Et c'est ce plan éternel qui montre la sagesse de Dieu. J'avoue qu'en lisant ce passage ce point m'a rendu un peu perplexe. J'ai pensé à l'univers. L'univers est quand même d'une complexité inouïe. Cette complexité montre aussi la sagesse et la science de Dieu. Alors pourquoi Paul fait-il appel ici à ce plan éternel plutôt qu'à la création pour démontrer la sagesse de Dieu ? Pourquoi est-ce que ce plan montre sa sagesse plus que la création de toutes choses ? Car si Paul le dit, c'est que cela doit être le cas.
Après avoir réfléchi, j'ai conclu que ce plan éternel de Dieu démontre sa sagesse plus que sa création parce que l'univers est certes extrêmement complexe, mais ne contient pas de mystère spirituel. Satan comprend la complexité de l'univers, il comprend les lois physiques & biologiques, il comprend l'ADN, il comprend les connexions dans le cerveau, il comprend le fonctionnement des trous noirs. Par contre, il n'avait pas compris le plan de Dieu. Il l'observait, faisait de son mieux pour le faire échouer, pensait peut-être avoir réussi quand Adam a cédé à la tentation ou quand Judas a livré Jésus, jusqu'au moment où Christ est ressuscité et l'église est née (la cerise sur la gâteau du plan merveilleux de Dieu, si je peux parler ainsi) et c'est là, à ce moment-là, dit Paul, qu'il a compris ce que c'est la génie de Dieu, la sagesse infiniment varié de Dieu, qui avait utilisé les attaques de Satan pour accomplir son plan et Satan n'a rien vu venir. Satan n'a rien compris ! Ce plan éternel montre sa sagesse comme rien d'autre.

C. Un objectif atteint.
Que visait Dieu dans sa sagesse en agissant de la sorte avec son peuple ? En donnant la loi, Dieu a atteint 3 objectifs majeurs.

A. La loi est là pour montrer ce qu'est le péché. Sans la loi, nous ne saurions pas ce qu'est le péché. Paul dit que c'est par la loi que vient la connaissance du péché. (Rom. 4:15). La loi a été donnée comme un miroir pour refléter l'état réel de notre coeur. Elle pointe le doigt sur notre péché. Elle nous ramène sans cesse à notre triste réalité. Vous me direz peut-être, mais quel exploit ! On aurait pu s'en passer. Mais, s'il n'y avait pas de loi nous ne saurions pas ce qu'est le mal. Vous me direz peut-être, et alors où est le problème, il vaut peut-être mieux ne pas le savoir. Mais si nous ne savons pas ce qu'est le mal, nous ne saurions pas ce qu'est la justice et la bonté. Tout serait relatif, une question de goût et de couleurs. Chacun serait une loi pour lui-même.
Déjà dans notre société, fondée à l'origine sur la loi de Dieu, il y en a qui appelle le mal "bien". Lorsque je préparais ce message la polémique sur Frédéric Mitterrand a éclaté. Là nous avons un homme qui revendique des actes qui sont une abomination pour Dieu et qui estime que son comportement est normal et que ce qui est honteux, n'est pas son péché, mais le fait de le dénoncer. Mais la bible dit : Malheur à ceux qui appellent le mal bien & le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres car ils ont dédaigné la loi de l'Eternel des armées ! (Esaïe 5:20, 24). Voilà pourquoi Dieu nous a donné sa loi. Elle est là comme un phare dans les ténèbres pour révéler le péché des hommes.

B. La loi est là aussi pour nous montrer la bonté de Dieu. Lui qui déteste le péché nous aime malgré nos péchés et la corruption de notre coeur, car Paul dit que là où le péché a abondé sa grâce a surabondé (Rom. 5:21). Quand la loi est venue elle a eu un effet grossissant sur le péché. Elle a accentué sa corruption. La laideur est vraiment laide lorsqu'elle est juxtaposée avec la beauté parfaite de la loi de Dieu. Mais là où notre laideur était le plus visible, Dieu a déversé toute sa bonté et sa grâce pour transformer cette laideur en beauté en Jésus-Christ. La loi donc, en faisant abonder le péché, glorifie la grâce de Dieu. Quand nous minimisons la gravité et la laideur du péché, nous minimisons l'exploit que Dieu a accompli en nous sauvant de nos péchés.

C. Pour finir, la loi est là pour nous montrer l'excellence de notre Sauveur Jésus-Christ. Il est le Sauveur avant Jésus-Christ et il est le Sauveur après Jésus-Christ. Le Sauveur d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, de Moïse, & de David est Jésus de Nazareth. Et ce Sauveur est celui qui justifie les hommes devant Dieu. Il a observé toute la loi et c'est cette perfection de vie qui nous est imputée pour que nous puissions être acceptés par le Père. Il a observé la loi pour nous. Sa justice devient ma justice. Ce qui me condamnait, me justifie par procuration en Jésus-Christ. Ce que je ne pouvais pas faire, il l'a fait pour moi et le Père me compte parmi les bénéficiaires de sa vie parfaite. Il suffit que j'y crois et sa vie parfaite devient ma vie parfaite, sa justice devient ma justice. Aux yeux du Père nous sommes parfaitement justes. Quel miracle !
La loi, donc, a été donnée pour accentuer la laideur et la gravité du péché et exalter la grâce de Dieu et l'excellence de notre Sauveur. Voici, au moins, en partie, l'objectif atteint par Dieu dans sa sagesse en agissant de la sorte avec son peuple.


Conclusion

Prenons de la hauteur frères & soeurs ! Montons dans le poste d'aiguillage. La sagesse de Dieu a été révélée par nous, l'église, le chef-d'oeuvre de Dieu. Ce mystère qui était caché avant, Dieu l'a révélé pour montrer à ses ennemis et ses amis à quel point sa victoire est accablante. Ce mystère, c'est que les croyants de l'Ancien Testament et nous sommes le même peuple, formant le même corps de Christ, sauvés par le même Sauveur, sauvés de la même manière, par la foi en lui et justifiés par sa vie parfaite. Ses adversaires croyaient qu'ils avaient réussi à saboter l'oeuvre de Dieu (en arrachant des branches de l'olivier), mais ils n'avaient pas compris son plan. Dieu voulait qu'elles soient arrachées pour en greffer d'autres – nous, les païens. Depuis, les promesses de Dieu, plutôt que d'être limitées à un peuple, se réalisent en Christ dans des hommes et femmes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple & de toute nation de la terre – comme c'était prévu à la création. C'est la même oeuvre. C'est la même sagesse infiniment variée de Dieu.

O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ? C'est de lui, par lui et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! (Rom. 11:33).

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